Dimanche 17 octobre 2010 a eu lieu à la BRESSE la première édition nationale d’une course internationale, la Fishersman's Friend StrongMan Run.
Alors Kézako la Fishersman's Friend StrongMan Run ?
C’est tout simplement un parcours du combattant pour Runner, deux boucles de 6,5 kms à parcourir à pied affubler d’un total de 12 obstacles à franchir à chaque tour, qui portent les doux noms de Talé boul, Bel’Hut, Hard Roc, Filet de sole ou encore Jean Pneuplus…C’est également une course ou croisé Superman, Wolwerine, une Infirmière, Lara Croft même deux personnes dans un petit bateau gonflable et tout à fait normal. Incontestablement, un tel événement ne pouvait pas avoir lieu sans nous, donc Christian, moi-même et accompagné d’un pote Raideur Stéphane, avons participé à cette folle aventure. Arrivée à La Bresse le thermomètre affiche un petit 2°, oh, j’crois qui fait froid là !!! Choix cornélien quant à la tenue à porter pour la course, un ou deux tee-shirts ? Le cuissard long avec ou sans la moumoute à l’intérieur, gant, pas gant, bonnet ? Au final tout le monde trouvera chaussure à son pied et c’est d’un pas décidé que nous nous rendons au départ. Placer presque en tête de cortège, le départ fut très chaud, bousculade, chute, mais fortement appuyer sur Stéphane je parviens à m’extirper sans trop de problèmes de la meute de cinglés qui descend toute berzinc la colline, premier petit obstacle, un p’tit saut, un passage sur un petit pont, on remonte et l’on court comme des dératés vers la suite, 3 rangées de rochers à surmonter. Stéphane, Christian puis moi passons la première rangée, au sommet de la deuxième un photographe tend son appareil juste devant moi alors que je m’apprête à sauter des rochers, je freine brutalement mon élan, mais pas les autres derrières moi. J’atterris par terre alors que mon pied droit lui est resté accrocher entre 2 rochers, aie, ça fait mal, aie, ouille, aie, j’ai encore plus mal quand les autres me tombent dessus. Je dégage mon pied et repart de suite sans me poser de questions, le parcours c’est simplifié, plus d’obstacles sur les prochains kilomètres histoire d’allonger les coureurs sur la longueur du parcours. Je m’arrête rapidement pour regarder les dégâts niveaux chevilles, une boule c’est formé, soit une petite entorse, soit une grosse foulure, de toute façon si je m’arrête dans moins de 10 MNS je ne pourrais plus marcher, autant continuer tranquillement, d’autant plus que mes 2 compères on disparues dans la masse. Après 2 bons kilomètres de footing et quelques passages sous les arbres couchés à moitié sur le chemin nous arrivons à une bonne grimpette qui nous mène tout droit vers un mur d’escalade à franchir. C’est la cohue, beaucoup de monde attend, devant moi un Triathlonien (NDR : c’est écrit en grand sur son maillot), mais assurément pas le plus douée, il s’engage à la montée du mur, mais c’est mouvement sont tellement gauche qu’il traine et énerve tout le monde tant il se débrouille comme un manche. Malgré que tout le monde le porte à bout de bras dans le sens propre comme au sens figuré, il avance petit à petit, cm par cm, là je décide de renter en action, je retire ma main qui servait à soulever c’est grosse fesse, et lui plante un doigt dans le C.. , l’effet est immédiat, après un yaouuuu, il grimpe le tout en un temps record. Arrivé en haut, il n’a même pas le temps de râler qu’il sentant dire « ta gueule et avance », elle est comme même bien la convivialité entre concurrents, je le franchis à mon tour et saute sur les coussins gonflés 1,5 mètre plus bas. Je repars pour un petit footing boitillent, tantôt en montée, tantôt en descente jusqu'à mon premier bain de pneu de voiture, un grand rectangle de plusieurs mètres rempli de pneus à escalader. Une fois sortie de cette gomme tendre, apparait après évidement un petit footing, un tunnel ou il y a une rangée de troncs d’arbre coucher horizontalement les uns sur les autres façons escaliers que je monte facilement, et arriver en haut je m’aperçois que derrière c’est une piscine qui nous attends. Je fais ce que tout le monde fais, je saute dans l’eau gelée, la réaction est immédiate, les doigts de pied sont surcongelés, les genoux sont liquéfiés, mes testicules remontent jusqu'à derrière les oreilles, le souffle est coupé net, quant au peu de cerveaux que j’avais avant la course, celui-ci c’est carrément évaporé, c’est clair j’suis mort de froid, mais avec le sourire quand même. Je sors le plus vite possible de cette pataugeoire à coureur, d’ailleurs impossible de recourir, c’est en marchant dans la une boue collante que j’arrive à l’obstacle suivant à peine distant d’une centaine de mètres, un mur de ballot de paille montée les uns sur les autres façons escaliers à grandes, voire très grandes marches. Je saute sur la première marche, agrippe le fil de fer qui maintien la paille ensemble et grimpe sur la suivante de la même façon et ceci jusqu’au sommet, et je redescends de l’autre côté en utilisant, mais fesse comme amortisseur. Reprise du footing, là, je suis obligé de me mettre à ramper pour passer la barre de bois tendue horizontalement avant de pouvoir me mettre à groupie à cause du filet au-dessus de mes épaules, et ceci, sur des 10 dizaines de mètres, 100 mètres plus loin c’est un très grand filet tendu le long de la paroi de la colline qui nous attends, filet façon bateau de pirate. Arrivé au sommet, virage à gauche et l’on redescend sur 200 mètres vers une série d’esses, on tourne à droite et l’ont remontent le long de la colline à pic sur 200 mètres, avant de retourner à gauche et de redescendre sur 200 mètres, re-virage à droite et remontage à pic sur 200 mètres, et cela 3 fois de suite, plus loin nous attends une obligation de ramper sous l’obstacle qui se dresse devant nous. Pas le choix, je me couche dans la boue, évidement au milieu du parcours apparait une très belle flaque d’eau boueuse impossible à éviter, une fois sortie, c’est une fosse remplie d’eau qu’il faut franchir, je saute dans l’eau jusqu’au genou, remonte sur la berge et me retrouve devant une ranger de fil pendu verticalement devant moi, c’est fils sont tout simplement électrifié façon clôture de pâturage, meuh, je les évite du mieux que je peu, certains d’après le petit cri ont testé l’ampérage de très près. Ensuite, collez directement à l’attraction précédente une nouvelle fosse de boue, nouveau saut, j’atterris sur un gros caillou et me refait mal à la cheville, bingo, je remonte sur la berge et encore une fosse m’attends, la troisième. Je reprends l’allure footing après ma nouvelle blessure, évidement en montée très montante, et qui plus est longue cette fois, ceci nous amène à la même épreuve que tout à l’heure, l’épreuve de la barre horizontale à ramper avec filet en réception suivie 200 mètres plus loin de 2 rangées de bottes de foin les unes derrières les autres à franchir en sautant en longueurs et avec comme même une certaine hauteur pour évite le crash vertical, directement après ce jeu nous retrouvons un nouveau bain de pneu. Après tout cela, je reprends la course à pied vers un mur assez épais ou n’apparait que quelques trous permettant en rampant de passé au travers , sans immédiatement le dernier petit piège de la journée, celui que j’appellerai personnellement le tunnel Chilien, après avoir grimpé jusqu'à sont entrée, une telle foule de concurrents attends sont tour pour passé que l’ennui s’installe,
imaginé, un tunnel long d’une vingtaine de mètres, large comme 3 coureurs, avec comme sortie une toute petite fente juste de quoi passé une personne qui rampe, étant donné que tout le reste à était volontairement bouchée. Le temps d’attente dans le tunnel est estimé à plusieurs minutes, puisque nous progressons à très petit pas, il ne faut surtout pas être claustrophobe. Ce passage fut indéniablement l’obstacle le moins réussi de toute la course, chiant et peu d’intérêt, nous terminons finalement ce premier tour par une descente vers la ligne de départ pour commencez la 2e boucle de notre périple. La deuxième boucle fut à peu près du même acabit que la première avec l’attente en moins au pied d’édifices à grimper ou à ramper, les concurrents s’étant éparpillées sur tout le domaine de jeu du StrongManRun, l’arrivée finale se fera sous une arche sous une tente, devant caméra et appareil photo non sans avoir évidement grimper quelques derniers petits obstacles l’or des derniers mètres à parcourir. Ce fut au final, une très belle journée, superbe course ou j’me suis bien marré, bien que finalement il faut y aller dans l’esprit de s’amuser et de non de vaincre. Pour ma part j’espère y retourner l’année prochaine, mais déguisée cette fois pour vraiment faire partie de la fête, sans chasser le chrono, car pour cette première édition, c’est avec une petite entorse de la cheville que je termine 678e sur 1746 participants, pour Christian et Stéphane, eux aussi ont tâté le sol de prêt ce qui n’a pas empêché Christian de finir 380e et avec une entorse du genou pour récompense et Stéphane 474e, mais lui sans bobo heureusement. Je n’ai qu’un mot à vous dire, ALLEZ-Y c’est trop trop bon.
Merci Stéphane pour la Balade en voiture
Merci aux Organisateurs pour le délire d'une course vraiment pas ordinaire
Le Site du Fisherman's Friend Strongman Run
Les Résultats de la course :
Les Photos du Délire :